Un parcours atypique et la découverte de nouvelles spécialités
J'intègre la Gendarmerie en 1995, pour y effectuer mon service militaire, comme gendarme auxiliaire, avec un DUT "Carrières Juridiques" et un DU en criminologie. Cette période me permet de découvrir cette belle Institution, au sein de la brigade de recherche de Thionville (57). Après mon service militaire, et à l'issue d'une année de formation en école des sous-officiers de gendarmerie à Montluçon (03), j'intègre la gendarmerie mobile à l'Escadron 21/6 de gendarmerie mobile d'Hyères les Palmiers (83). Après avoir réussi les tests de sélection de plongeur gendarmerie en 2000, et obtenu mes qualifications de plongeur et pilote de vedette, je suis affecté successivement à la Brigade Territoriale de Port-Vendres (66) en 2001, la Brigade Nautique de Port-Leucate (11) en 2004, puis à la Brigade Fluviale de Nantes (44) en 2008. J'obtiens également la qualification d'officier de police judiciaire en 2005, ce qui me permet de gravir les échelons de sous-officier. Une fois au grade d'adjudant-chef, je présente le concours d'officiers issus du rang en 2014, et suis affecté à la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens de Nantes (44), comme lieutenant. Après quatre années passées à l'aéroport de Nantes, je suis muté au grade de capitaine, comme commandant de la Brigade Territoriale Autonome de Couëron (44), unité péri-urbaine à activité soutenue.
J'assure le management et la gestion opérationnelle d'une brigade
La brigade territoriale est l'unité de base de la Gendarmerie Départementale. La commander nécessite de l'anticipation, le goût pour les relations humaines, et la connaissance du terrain.
En effet, il faut:
- faire preuve d'anticipation, afin de programmer judicieusement des services externes, de surveillance et de contrôle des flux, afin d'enrayer la délinquance,
- avoir le goût des relations humaines, lors de mes échanges avec les élus de ma circonscription, mais aussi dans la gestion humaine du service de mon unité,
- connaitre le terrain, c'est-à-dire les points particuliers et sensibles de ma circonscription.
Il faut enfin, et surtout, être à l'écoute, à la fois de ses chefs, mais aussi de ses subordonnés, et ne pas négliger leur expérience.
Assurer la protection permanente des personnes et des biens
Assurer la protection des personnes et des biens est la mission première de la gendarmerie. J'organise ainsi le service journalier de mon unité, afin d'assurer cette mission, en mettant en place des services de surveillance générale, des services de police de la route, et de recherche de malfaiteurs, de jour comme de nuit. Cette mission première consiste aussi, à organiser l'accueil des victimes, et le recueil de leurs plaintes, et diligenter ensuite des actes d'enquêtes. Pour ce faire, j'assure donc le management de 23 personnels, et dispose de moyens matériels, mis à ma disposition, pour réaliser ces missions.
Rien n'est impossible, il faut tenter sa chance!
Régulièrement confronté aux changements au cours de ma carrière, j'ai dû perpétuellement me remettre en question, pour pouvoir évoluer, soit dans le cadre de mes spécialités (gendarme mobile, plongeur, gendarme des transports aériens, gendarme départemental, commandant de brigade), soit dans le cadre de mes mutations successives. La gendarmerie est à la fois un formidable facteur d'ascension sociale, mais aussi un moyen d'accès à de nombreuses spécialités: j'en suis un exemple concret.
De belles perspectives de carrières!
La gendarmerie permet de belles perspectives de carrières. Gendarme à l'âge de 25 ans, j'obtiens la qualification d'officier de police judiciaire en 2005, ce qui me permet d'accéder successivement à tous les grades de sous-officiers, jusqu'à l'obtention du grade d'adjudant-chef à l'âge de 39 ans. Cette dernière marche me permet de présenter le concours d'officiers issus du rang et de devenir lieutenant à 41 ans, puis capitaine à 45 ans. En résumé, en 10 ans, je suis passé du grade de gendarme au grade de lieutenant (2005 à 2015).